Phosphosidérite 

Le premier spécimen de ce minéral a été découvert en 1858 par Alfred Lewis Oliver Legrand Des Cloizeaux (1817-1897), minéralogiste français qu’il nomma alors huréaulite de type 1. Elle a été renommée phosphosidérite par Willy Bruhns (1864-1929), minéralogiste allemand et recteur de l’Académie des mines de Clausthal, et Karl Heinrich Emil Georg Busz (1863-1939),  professeur de minéralogie, et recteur de l’Académie de Münster. Ce second nom lui fut attribué en raison de sa composition chimique : « phospho » pour le phosphore et « sidérite » venant du mot grec ancien sideros qui signifie « fer ». Ce nom est reconnu par l’IMA (International Mineralogical Association).

La phosphosidérite est un minéral assez rare qui, en cristallisant, crée généralement des cristaux tabulaires (qui se sont structurés en suivant deux directions - comme le quartz à âme) ou encore des masses botryoïdes (aspect en grappe de raisin). Géologiquement, la pierre est supposée être le résultat de l’altération de la triphylite.

La phosphosidérite fait partie de la famille des métavariscites. Ce phosphate de fer ressemble à la sugilite mais toutes deux ont des compositions chimiques radicalement différentes. Opaque à transparente, la couleur de la phosphosidérite va du violet (la plus courante) à violet rougeâtre, rose-rouge (le plus rare), rose pêche, jaune brunâtre, vert mousse, rose à incolore (en fonction de lumière). La pierre est souvent striée de veines, celles-ci sont le plus souvent de la cacoxénite, de couleur jaune. Aujourd’hui les spécimens les plus courants de phosphosidérite proviennent du Chili. Opaque, leur couleur sera rose, lavande ou violet.

Bien qu’il se trouve dans de nombreux lieux dans le monde, ce minéral ne se présente qu’en petite quantité, raison de sa rareté. Ses gisements principaux se situent en Argentine, Brésil, Chili, USA, Australie, Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Portugal, République Tchèque, Japon, Afrique du Sud, Maroc et Namibie.

Dans les pays d’Amérique latine, ce minéral est bien souvent nommé « Piedrea voga » qui signifie pierre rose, ou « La Roca Voca » qui signifie roche rose.

Dureté de Mohs : 3.5 à 4

Purification : Eau (sel à éviter)

Rechargement : Energie du soleil levant ou lune, ou amas de cristal

Programmation : Pierre programmable dans la limite de ses propriétés.

Le chakra du cœur est très sensible à cette très belle pierre. Le fer se trouvant dans la composition de la phosphosidérite est un constituant de l’hémoglobine favorisant ainsi une bonne circulation sanguine. De plus la pierre apportera son aide dans la résistance aux infections en soutenant le système immunitaire lors d’affections des voies respiratoires supérieures telles que le rhume ou la grippe. Le phosphore qu’elle contient permettra une bonne assimilation des nutriments, protègera le métabolisme et soutiendra le système nerveux pour une meilleure concentration.

Ce minéral sera un appui de premier ordre lors de surmenage dû au stress, aidant à reprendre confiance et stabilisant les pensées. Elle aidera ainsi à sortir des émotions négatives en apportant de la joie et de l’apaisement permettant ainsi de nous aligner sur un état naturel de bonheur. Relaxante elle pourra accompagner nos nuits pour un endormissement amélioré et un sommeil réparateur. Merveilleuse et puissante pierre de méditation elle nous fait accéder à une meilleure compréhension de notre chemin spirituel, nous poussant ainsi à être totalement ancré dans le présent de notre vie.

Macro/oligo-élément(s) : Fer, phosphore.

Chakra(s) associé(s) : Coeur (4ème), 3ème Oeil (6ème), Couronne (7ème). 

Mise en garde : La lithothérapie ne doit en aucun cas être substituée à un traitement médical prescrit. Elle ne doit agir qu'en renforcement de ce traitement. 

 Mes Sources

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