• Péridot

    Péridot -  Olivine – Chrysolite

    Péridot

    Il est à noter qu’on parle de péridot principalement en joaillerie et en minéralogie on utilisera plutôt l’appellation olivine. En ce qui concerne le mot chrysolite, celui-ci est tombé en désuétude. Ces 3 noms ne sont pas reconnus par l’IMA (International Mineralogical Association). En effet, la pierre qui nous intéresse est composée de 2 minéraux, la forstérite et la fayalite. Ce sont ces 2 noms qui sont reconnus par l’IMA et qui font parties du groupe des olivines. Ce groupe est composé en plus d’autres minéraux dont la calcio-olivine, la larnite, la liebenbergite, la monticellite et la téphroïte.

    L’origine du nom de cette pierre est un peu particulière, elle a porté différents appellation de l’Antiquité jusqu’à ce jour. En effet, probablement connue de l’Homme depuis toujours, les Égyptiens nommaient le péridot "la pierre précieuse du soleil". Les légendes racontent que c'était une des pierres précieuses préférées de la Reine Cléopâtre (~69 av. J.-C. – 30 av. J.-C.) et les historiens pensent désormais que beaucoup d’ "émeraudes" qu'elle portait devaient être en fait des péridots, ceci puisque l'Egypte étaient un des principaux fournisseurs de cette pierre fine.

    Le péridot, ressemblant à bien d’autres pierres vertes, Pline l’Ancien (23-79 après J.C.), écrivain et naturaliste romain, y perdit même son latin car celle qu’il nomma chrysolite dans ses écrits était en fait de la topaze.

    Le nom chrysolite vient du latin (chrysolithus) et du grec (khrusolithos) qui pourrait se traduire par "pierre d’or". Cette appellation apparaît déjà en 1121 dans un écrit de Philippe de Taon (naissance inconnue-1135), moine et poète anglo-saxon. Dans son "Lapidaire", il décrit les douze gemmes du Pectoral d’Aaron mentionné dans la Bible en citant la "crisolite". Ce n’est qu’un peu plus tard, en 1155, qu’Hildegarde von Bingen (1098-1179), religieuse allemande, décrit les vertus du minéral dans son "Physica".

    En ce qui concerne l’appellation olivine, elle provient de la couleur du fruit qui rappelle ce nom. Ce fut Abraham Gottlob Werner (1749-1817), minéralogiste et géologue allemand, qui la nomma ainsi en 1790.

    Pour le nom "péridot", il y a plusieurs théories. Une première explique qu’il proviendrait du mot arabe "faridat" qui veut dire "pierre précieuse/gemme ou encore perles". Ce mot lui-même viendrait par déformation du mot latin "paederos" pris par Pline l’Ancien pour décrire les opales. Il est à préciser que pour le mot péridot, il y a eu toute une série de noms par altération tant en français qu’en anglais comme par exemple peridod, peritot , pelidod et pilidod.
    C’est en 1755 qu’Antoine Joseph Dezallier d’Argenville (1680-1765), naturaliste, collectionneur et historien d’art français, donna l’appellation péridot à la pierre dans son ouvrage "L'histoire naturelle éclaircie dans une de ses parties principales, l'oryctologie, qui traite des terres, des pierres, des métaux, des minéraux et autres fossiles". Il écrit "Le péridot ordinairement vert, est quelque fois jaunâtre. Il est plus dur que l’émeraude et très aisé à tailler. Sa nature grasse empêche de le polir parfaitement si on n’y admet de l’huile de soufre : Cette pierre dont on trouve de grands morceaux, est si peu estimée, que les lapidaires disent proverbialement du péridot, qui en a 2 en a trop. Il s’en trouve quelquefois d’oriental qui est très dur, et qu’on doit regarder comme une émeraude manquée. "

    Durant l’Antiquité le gisement le plus important se trouvait en Egypte sur l’ile volcanique de Zabargad (appelée encore Topazos ou l’île du Serpent et aujourd’hui l’île de Saint-Jean) située dans la mer Rouge,  au large de la ville portuaire de Bérénice. Les roches qui composent cette île volcanique sont principalement des péridotites, riches en olivine, que les Egyptiens prenaient à tort pour de la topaze ou de l’émeraude. Cet endroit est réputé depuis plus de 3500 ans pour ses gisements. Plus tard, ce sont les Croisés qui emportèrent le péridot en Europe. Le minéral était alors nommé "émeraude des Croisés" ou "pierre des chevaliers". Elle était largement utilisée au Moyen-Age pour embellir les ornements religieux ou objets de culte et les hommes de cette époque se trompaient également sur le minéral. Pendant des siècles ils crurent posséder des émeraudes qui faisaient partie de trésors d’églises alors qu’il s’agissait de péridots, comme c’est le cas par exemple du reliquaire des Trois Rois Sacrés (les 3 Rois Mages) se trouvant à la cathédrale de Cologne en Allemagne. Encore très appréciées durant l’époque baroque, le péridot perdit de son attrait après le retour d’Amérique des conquistadors, les poches pleines d’émeraudes, des vraies cette fois.

    Le péridot étant connu depuis toujours, des croyances y sont associées. Les anciens supposaient que la pierre avait été éjectée sur Terre lors de l’explosion d’un soleil et qu’elle portait son pouvoir de guérison. Il était dit que si les potions médicinales, avant d’être bues, étaient versées dans des récipients en péridot, ces remèdes étaient plus efficaces. D’autres expliquaient qu’il faut sertir la pierre avec de l’or pour qu’elle puisse offrir toutes ses vertus. Pline l’Ancien lui ajoutait que sa "magie la plus forte" se produisait si elle était portée au bras droit. A Hawaï, du péridot se trouve dans le sable des plages de l'île d'Oahu. Ce sont de minuscules petits grains qui ne peuvent être utilisés en bijouterie/joaillerie. Une légende hawaïenne raconte qu’il s’agit des larmes de la déesse du feu de l’éclair, du vent et des volcans qui se nomme Pelé. C’est elle qui a façonné les îles hawaïennes et lorsque la lave s’écoule elle en pleure des "diamants".

    Transparente à translucide, la couleur du péridot va du vert léger à intense, vert jaunâtre, vert olive, noir verdâtre, brun rougeâtre. Cette dernière teinte sera signe d’une altération de la pierre par oxydation du fer. Notons encore que dans des cas très rares, des inclusions peuvent créer un effet de chatoyance (oeil de chat) ou d’astérisme, ce qui provoquera alors une étoile à quatre branches. Il est encore important d’indiquer que le vert de la pierre provient du fer et du magnésium qu’elle contient. Le péridot vert clair peut aussi contenir un peu de chrome. Il existe encore un péridot de couleur blanche, extrêmement rare qui se nomme boltonite.

    Les gisements principaux de ce silicate de magnésium de fer se situent aujourd’hui aux USA, Mexique, Brésil, Australie, Chine, Egypte, Kenya, Afrique du Sud, Tanzanie, Myanmar, Cachemire, Ski Lanka, Arabie Saoudite et Norvège.

    Il faut ajouter que des cristaux de péridot ont été retrouvés dans des météorites dites pallasites. Ces corps célestes proviennent de la ceinture d’astéroïde qui se trouve entre les planètes Mars et Jupiter. Il n’est donc pas non plus surprenant que le minéral a également été découvert sur la surface de la planète rouge.

    L'olivine  (minéralogique voir tout en haut) en général est un minéral très abondant, mais le péridot de qualité gemme est plutôt rare. Les gros cristaux (forstérite) qui est la variété la plus souvent utilisée pour tailler les péridots, sont rares

    La plus grosse pierre taillée de péridot est un spécimen de 310 carats (62 g) conservé au Smithsonian Museum de Washington aux Etats-Unis.

    Dureté de Mohs : 6.5 - 7

    Les noces de péridot symbolisent 16 ans de mariage. 

     

    Purification : Eau, sel.

    Rechargement : Lumière solaire.

    Programmation : Pierre programmable dans la limite de ses propriétés.

     

    Purificateur du corps, le péridot favorise tout le système digestif en soutenant le foie et la vésicule biliaire. Équilibrant tout le système glandulaire (endocrinien), il stimule particulièrement les glandes surrénales et fortifie aussi tout le système cardio-vasculaire. Le péridot est aussi connu également pour accompagner les femmes lors des accouchements en les aidants lors des contractions. Placée sous l’oreiller, la pierre à des effets calmants qui permettent d’avoir un sommeil paisible.

    Pierre de gaieté, le péridot nous apporte la paix et la joie en nettoyant et guérissant les états émotionnels tels que l'irritation, la colère, la jalousie, l’amertume ou encore la culpabilité qui peuvent provenir de sentiments blessés et d’ "ego meurtris". Il permet encore d’ouvrir son cœur en renforçant la confiance en soi et nous pousse à aller de l’avant. Protecteur également, il sauvegarde des influences négatives extérieures.

     

    Macro/oligo-élément(s) : Silicium, magnésium, fer.

    Chakra(s) associé(s) : Plexus solaire (3ème), Coeur (4ème).

     

    Mon expérience perso (dormir avec une pierre) : Sommeil calme et profond. En lâchant la pierre durant la nuit, elle est venue naturellement se positionner près du chakra du Coeur.

     

    Mise en garde : La lithothérapie ne doit en aucun cas être substituée à un traitement médical prescrit. Elle ne doit agir qu'en renforcement de ce traitement.

     

    Mes Sources

    © 2018 Les Joyaux de Cybele


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