• Garniérite

    Garniérite – Pimélite - Népouite

    Garniérite / Népouite 

    Cette pierre est assez mystérieuse et un peu difficile à « définir ». En effet elle est le plus souvent appelée garniérite (en lithothérapie), mais ce n’est pas tout à fait juste.

    Des premiers échantillons (attribués plus tard à ce minéral) ont été découverts par Martin Heinrich Klaproth en 1788. Mais c’est en 1800 que Dietrich Ludwig Gustav Karsten (1768-1810), minéralogiste allemand, leur donna  l’appellation pimélite. Ce mot vient du grec ancien « pimelê » qui veut dire graisse faisant allusion à l’aspect de la pierre. En 1938 il a été déterminé que la pimélite (à dominante de nickel) faisait partie du groupe des smectites. En effet on a supposé que ce minéral était un talc riche en nickel. De nouvelles études récentes ont pu mettre en évidence que le matériau étudié avait mal été identifié. Dès lors l’appellation pimélite a été rejetée par l’IMA (International Mineralogical Association) en 2006.

    Il est à préciser que « garniérite » n’est pas un nom référencé en minéralogie scientifique. Il s’agit d’un terme générique regroupant plusieurs espèces de minéraux nickélifères. Toutefois ce nom est largement répandu pour nommer ce minéral même si l’appellation n’est pas reconnue par l’IMA. Le nom garniérite vient de Jules Garnier (1839-1904), ingénieur, géologue et chimiste français qui le découvrit en Nouvelle-Calédonie en 1864. Et c'est William Branwhite Clarke (1798-1878), minéralogiste anglais, qui donna ce nom en honneur du découvreur.

    La népouite vient du nom du village de Nepoui, qui se situe proche de la localité de Poya, de la Province Nord sur la côte ouest de l’île de la Nouvelle-Calédonie (où fut découvert le spécimen par Jules Garnier). Le nom népouite a été donné en 1907 par Edouard Glasser (1874-1949), français attaché au service du Conseil Général des Mines et au Ministère des Colonies. Envoyé en Nouvelle-Calédonie, il fit à son retour en France un rapport sur le développement du nickel dans ce territoire français du Pacifique Sud (en 1902), et en ramena divers échantillons qu'il fit analyser au laboratoire de l'Ecole des mines de Saint-Etienne. Il découvrit ainsi ce nouveau minéral. Il en fera un Compte-Rendu à l'Académie des Sciences (séance du 24 décembre 1906), suivi de la publication officielle en 1907. Seul ce nom de népouite est officiellement reconnu par l’IMA.

    La garniérite/népouite fait partie du groupe des silicates et de la famille des serpentines. Le minerai se trouve principalement dans des poches et veines de roches ultramafiques riches en nickel (roches magmatiques pauvres en silice) altérées et serpentinisées (processus de transformation de certaines roches sous l'effet de l'eau ou de la chaleur). Il est à noter que cette pierre peut contenir des traces d’autres minéraux, notamment du péridot, de la serpentine, du talc, de la chlorite, du quartz ou de la calcite. Sa composition chimique n’étant donc pas clairement définie elle portera un nom différent  en fonction de son origine. Elle se nomme Falcondoite (reconnu IMA) en République Dominicaine par exemple.

    Transparente à translucide, sa couleur va du vert vif au vert pâle, blanc verdâtre, vert jaunâtre. Il est à noter que plus la pierre contient du nickel, plus la couleur verte est soutenue.

    La garniérite/népouite est peu commune même si de nouveaux gisements sont mis à jours. Ceux de Nouvelle-Calédonie sont quant à eux quasi épuisés. Ses gisements principaux se trouvent en Australie, USA, Canada, Espagne, Allemagne, République Dominicaine, Russie, Chine, Indonésie, République Tchèque, Afrique du Sud et Madagascar.

    Dureté de Mohs : 2 à 2,5

     

    Purification : Eau, sel. 

    Rechargement : Lumière lunaire 

    Programmation : Pierre programmable dans la limite de ses propriétés.

     

    Riche en nickel la garniérite/népouite possède donc des vertus permettant de purifier et régulariser les fonctions du foie et du pancréas. Elle produit encore un effet hypotenseur et améliore la récupération et la régénération physique.

    Très connectée au 4ème chakra (Cœur) qu’elle stimule, la garniérite/népouite nous aide à prendre conscience de notre divinité intérieure en développant notre compassion et l’amour inconditionnel envers nous-même et les autres. Ce minéral nous permet d’augmenter notre fréquence vibratoire, nous guidant dans nos choix aussi bien sur le plan physique que spirituel. Elle stimule la spontanéité, l'imagination et l'intuition en minimisant les réactions excessives et apaisant les émotions. Pierre de bonne fortune, elle attire le bonheur et l’abondance.

    Attention toutefois le nickel étant un allergène connu, je déconseille fortement d’en boire des élixirs et l’utilisation de ce minéral par des personnes allergiques devraient être faite avec précaution.

     

    Macro/oligo-élément(s) : Népouite : Nickel, Magnésium, Silicium

    Chakra(s) associé(s) : Plexus Solaire (3ème), Cœur (4ème) 

     

    Mise en garde : La lithothérapie ne doit en aucun cas être substituée à un traitement médical prescrit. Elle ne doit agir qu'en renforcement de ce traitement.

     

    Mes Sources

     

    © 2019 Les Joyaux de Cybele 


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